Derrière les maigres arbres, peut-être, vous les trouverez cachés. Ils n'ont l'air de rien, et semblent se fondre dans la nature par un étrange sortilège catalan.
Parfois l'eau tente de les noyer, elle s'approche en écume, se faisant passer pour brume, puis émousse leur traits, rappe leur arêtes assez pour s'engouffrer dans leurs bronches et leurs entrailles.
Ils sont arrivés un jour. Silencieux. Avec cette odeur de calcite et de silice. L'odeur du minéral.
Ils sont plusieurs milliers, ici, si vous regardez bien. Certains aussi minuscule qu'un terrier de souris. D'autres ressemblant à des titans qui se voulaient de passage.
Il parait, c'est ce qu'on dit, que c'est la langue qui les a attirés ici. La langue ni d'une frontière, ni de l'autre. Une langue qui semble rouler comme un homme de pierre chutant vers la mer.
32 poses, Kodak usée.
L'hypnotiseur
Halte repos
Totem poubelle
Marais de roche
Une crique au calme
Mon nom est vision
Flaque de vert
La tour aux idoles
Vigilance minérale
Se rambarder
Phare à ion
Enfermé dehors
La cité de pierre
L'homme triste
Les hurleurs
Du bleu dans le gris
Les pleureurs
Bornes to be wild
Sirène du canal
Emporte pièce
Le chantier éternel
Blue hotel
Pylône au couché
Tag marin
Seconde vue
Le scoot
Dans la sierra
La tour catalanie
Le ruban blanc
Hors-temps
Souvenir du vide
En attendant la suite
// 89ème pellicule : Homes de pedra
Reviewed by Talion'h Kaärd : photographies et romans SFFF
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16:29
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