Une langue de terre catalane vient lécher la Méditerranée ici. Il parait même que, Baléares non compris, c'est le point le plus à l'Est de l'Espagne.
A marcher sur la caillasse, à virevolter entre les monts et les cols, on a l'impression d'être sur un navire en train de tanguer, l'horizon marin jamais vraiment droit.
J'ai suivi un petit lapin blanc qui gambadait sur la route. Au bout de quelques heures, elle m'a amené à bon port : une crique fraiche et inoccupée, sourde aux déchirements du monde extérieur. Merci petit lapin blanc.
Les odeurs de thyms, de lavande, d'iode et de sauge sont si fortes qu'il faut s'empêcher presque de respirer, de peur de sniffer une ou deux abeilles qui passent par là.
Le concept de pente est né ici, et où qu'on aille, on est obligé de s'accrocher à quelque chose : une marche d'escalier, une branche tendue, une roche saillante, un bon calamares fritos...
Je regarde dans l'objectif comme si ma paupière se fermait légèrement. L'univers devient tranquillement sombre. Les lumières palpitent de la pierre. La couleur vire au rouge. Le soleil est martien.
28 poses issues d'une pellicule achetée locale. Sous cette teigne de soleil.
Et puis, pour une fois, uniquement l'image sans le titre.
A marcher sur la caillasse, à virevolter entre les monts et les cols, on a l'impression d'être sur un navire en train de tanguer, l'horizon marin jamais vraiment droit.
J'ai suivi un petit lapin blanc qui gambadait sur la route. Au bout de quelques heures, elle m'a amené à bon port : une crique fraiche et inoccupée, sourde aux déchirements du monde extérieur. Merci petit lapin blanc.
Les odeurs de thyms, de lavande, d'iode et de sauge sont si fortes qu'il faut s'empêcher presque de respirer, de peur de sniffer une ou deux abeilles qui passent par là.
Le concept de pente est né ici, et où qu'on aille, on est obligé de s'accrocher à quelque chose : une marche d'escalier, une branche tendue, une roche saillante, un bon calamares fritos...
Je regarde dans l'objectif comme si ma paupière se fermait légèrement. L'univers devient tranquillement sombre. Les lumières palpitent de la pierre. La couleur vire au rouge. Le soleil est martien.
28 poses issues d'une pellicule achetée locale. Sous cette teigne de soleil.
Et puis, pour une fois, uniquement l'image sans le titre.
// 88ème pellicule : Dans la Serra de Rodes
Reviewed by Talion'h Kaärd : photographies et romans SFFF
on
17:32
Rating:
Super série, avec des lumières bien angoissantes, paradoxalement !
RépondreSupprimerEt... soyons sinceres : les titres manquent ...
RépondreSupprimerUne pure flemmardise de ma part...
SupprimerJe m'y remet la semaine prochaine ;)