_roman_SF

// 59ème pellicule : Historias minimas

Cette pellicule s'est fait attendre, et d'autres sont déjà en train de pousser la file pour passer.
Car oui, c'est toujours difficile de continuer à publier un travail photographique quand l'oeil change petit à petit de focus, que les pellicules qui s'enchainent ne semblent plus répondre aux questions d'il y 3 ans, lorsque ce photoblog s'est constitué.

Là où les rues étaient esseulées et les immeubles bien vides, apparaissent de plus en plus les habitants derrières les façades, entre les murs, remplissant leurs espaces "comme un légo, mais sans mémoire" dirait Manset.

La mémoire de la ville appartient à la ville, elle est en elle, vivant à travers ses habitants qui perpétue les connections comme des synapses autonomes, une forme de plasticité sociale.

Oh bien sûr, mes photos ne montrent que ce que je veux bien voir. Et montrer. Mais qui ne le fait pas, enjambant les trottoirs, descendant des marches, gambadant sur le goudron ?

Ce que je veux voir dans les villes, ce sont ces histoires minimalistes, parfois franches et clairs, parfois complexes ou invisibles, des liens sociaux qui existent entre ce que l'on pense inanimé (les murs, les maisons, les rues) et ce qu'on pense animé (les habitants).

19 poses d'une TriX400, entre Lisbonne, Bordeaux et Nimes.
Bon visionnage !


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// 59ème pellicule : Historias minimas // 59ème pellicule : Historias minimas Reviewed by Talion'h Kaärd : photographies et romans SFFF on 16:34 Rating: 5

2 commentaires:

  1. C'est etrange ce besoin de se repenser lorsqu'on plonge - presque litteralement dans ton cas - en soi. Il y a dans ces photos une vrai continuité qui est tout sauf une ligne de fuite.

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    1. La photo, ça donne toujours l'impression d'un temps figé, presque dépassé, alors qu'il n'en est rien, car les images continuent à vivre au moment où on les regarde. C'est comme qui dirait une stase...

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Crédit photos et textes Talion'h Kaärd. Tous droits réservés. Fourni par Blogger.