Ce qui me frappe le plus dans ces dernières pellicules, c'est que mon attirance pour les gens posés ou fixes dans un cadre est de plus en plus aguiché par l'utilisation du portable.
Des poses étranges de moines rigoristes, la tête légèrement baissée, le front cranté par la concentration, parfois remuant à peine les lèvres pour incanter quelques prières sacrées.
Cela créé des situations étranges où l'on a l'impression que le corps et l'esprit ne sont au même endroit, au même moment...
Parfois, l'excroissance mécanique et électronique dans nos mains nous guide dans les plans labyrinthiques des villes, et nous suivons la main.
Dans cette longue enfilade de portrait urbain entre Rome et Paris, la frontière est flou...
Où se trouve la dernière image de Rome ? Où se situe la première à Paris ?
Ektar trépassée, en couleur.
L'incroyable vie du dépoussiéreur
Grève dans la ville
Mille et une brisures
La tonitruante vie du siesteur
Tu quoque fili !
Les grapheurs à l'aube
Madone murale
Soleil de nuit
Saint-Pierre au Karcher
Dans les musées du Vatican
L'assassin se glissa derrière lui, alors...
La seconde vie abracadabrante du siesteur
Pour qui sonne le portable
L'hypoténuse
Ping Pong
Façade
Pigeon mateur
Sur les toits
Par la fenêtre
Jeu d'arène
Celui qui n'écoute pas
Le chapeau cornu
Regarde-moi quand je te parle
Missel moderne
La première pour la dernière
// 86ème pellicule : La main est le chemin
Reviewed by Talion'h Kaärd : photographies et romans SFFF
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16:38
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Fan du chapeau cornu... l'imitation involontaire, infinie.
RépondreSupprimerLa dame m'a foudroyée du regard quand elle a entendu le "clac" ;)
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