Cette pellicule s'est fait attendre, et d'autres sont déjà en train de pousser la file pour passer.
Car oui, c'est toujours difficile de continuer à publier un travail photographique quand l'oeil change petit à petit de focus, que les pellicules qui s'enchainent ne semblent plus répondre aux questions d'il y 3 ans, lorsque ce photoblog s'est constitué.
Là où les rues étaient esseulées et les immeubles bien vides, apparaissent de plus en plus les habitants derrières les façades, entre les murs, remplissant leurs espaces "comme un légo, mais sans mémoire" dirait Manset.
La mémoire de la ville appartient à la ville, elle est en elle, vivant à travers ses habitants qui perpétue les connections comme des synapses autonomes, une forme de plasticité sociale.
Oh bien sûr, mes photos ne montrent que ce que je veux bien voir. Et montrer. Mais qui ne le fait pas, enjambant les trottoirs, descendant des marches, gambadant sur le goudron ?
Ce que je veux voir dans les villes, ce sont ces histoires minimalistes, parfois franches et clairs, parfois complexes ou invisibles, des liens sociaux qui existent entre ce que l'on pense inanimé (les murs, les maisons, les rues) et ce qu'on pense animé (les habitants).
19 poses d'une TriX400, entre Lisbonne, Bordeaux et Nimes.
Bon visionnage !
Pause musée
Arrêt au stand
Lignes directrices
Plastivores
Chercher son chemin
Tracer sa route
Suivre le petit chat blanc
Nuit dans l'Alfama
Injonction
Le parapluie de ce cher bourg
Diablotins numériques
Ecouter l'image
Regarder le chant
Le pré où je suis né
Ville morte
The corner
Interdiction
Cheminer
Flip
// 59ème pellicule : Historias minimas
Reviewed by Talion'h Kaärd : photographies et romans SFFF
on
16:34
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C'est etrange ce besoin de se repenser lorsqu'on plonge - presque litteralement dans ton cas - en soi. Il y a dans ces photos une vrai continuité qui est tout sauf une ligne de fuite.
RépondreSupprimerLa photo, ça donne toujours l'impression d'un temps figé, presque dépassé, alors qu'il n'en est rien, car les images continuent à vivre au moment où on les regarde. C'est comme qui dirait une stase...
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