// 50ème pellicule : Lézards de rue

Et bien voila, nous y sommes. Cinquante pellicules ont été publié dans ce blog depuis 32 mois. Cela fait une moyenne d'une pellicule tous les 10 jours ce qui prouve une fois de plus que pour bien s'occuper de son boitier photo argentique, il faut juste l'utiliser...

Tous ces clichés confirment l'importance du travail d'historisation de la vie urbaine. Beaucoup de photographes avant moi ont travaillé sur le sujet (depuis la première vue de Niépce en 1826 qui étrangement, représentait les toits de sa villa, ou encore celle de Daguerre en 1838, représentant le boulevard du Temple à Paris) , l'ont exploré de milles façons, ont observé la Cité. Beaucoup de photographes continuent de représenter l'espace urbain selon leurs critères (vous en trouverez quelques uns dans la liste des liens, dans le menu à droite).

L'historisation est le processus que toute personne, appuyant sur le petit bouton de l'appareil, enclenche volontairement et à ces dépends. La loi dit que la photo lui appartient, mais le temps qui passera inévitablement en fera une trace subjective d'une époque révolue, quand les temps auront été oublié.

Qu'on le veuille ou non...

Voila donc la cinquantième pellicule, de noir et de blanc vêtue, mélangeant des rues de Paris et de Bordeaux, comme si un unique tissu urbain absorbait les 2 lieux.

Bon visionnage !

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